« Ces contes sont une enfance. La première chose qu’ils exigent c’est qu’on les transcrive fidèlement. C’est une bonne fortune que d’en écrire un sous la dictée d’un conteur qui a le don. Mais quand ils vous arrivent tout aplatis et desséchés, il faut essayer de leur rendre vie et sève, en leur laissant recouvrer leur fraîcheur à la source qui sourd dans l’herbe. Le problème, et qui n’est point facile, est de n’ajouter rien, sinon des touches tirées de la grande imagination populaire, comme des chansons ou des proverbes. »
Henri Pourrat
Le Trésor des contes, composé de près de 1.000 contes peuplés de sorcières et de brigands, de loups garous et de rois cordonniers, n’était plus disponible dans son ensemble – en treize volumes. Paru entre 1948 et 1962, il est le résultat de plus de cinquante années d’une « récolte » débutée avant la Grande Guerre : son grand œuvre.
Omnibus
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Ni hommes, ni femmes, chantent-ils, tous Auvergnats. De la sorte, quand on songe aux travers et défauts propres à chaque sexe,
on est en droit de penser que l’Auvergnat seul pourrait préparer l’avènement d’une humanité supérieure. (Ceux d’Auvergne, 1928)